“La trepidante Tamiri è resa con sapidi tratti di delicata melanconia da Silvia Frigato”
(Gilberto Mion, Teatro.it)
“Ed è su Tamiri che si accentra l'attenzione del regista, come se fosse il personaggio più interessante della vicenda, facendole trascinare una valigia che contiene la spada che ha ucciso il padre tiranno, quasi un'Elettra che porti sempre con sé l'arma della vendetta. Predominano le voci femminili in questo spettacolo con l'intensa Tamiri di Silvia Frigato”
(Renato Verga, Bachtrack.com)
“L’elemento più attuale è il modo in cui Pizzech disegna il personaggio di Tamiri: una vera e propria profuga, che si trascina dietro una pesante valigia. Si scoprirà alla fine che contiene la spada con cui pensa di vendicarsi di Alessandro. Nulla che sia nel libretto, ma dentro allo spettacolo funziona e serve a irrobustire la drammaturgia di Metastasio senza tradirla. Come funziona la scelta di fare della reale gravidanza dell’interprete del personaggio un ulteriore elemento di pathos.”
“Silvia Frigato è stata una Tamiri introspettiva, a suo agio nella coloratura e capace di un fraseggio di adeguata espressività; il fatto di essere in dolce attesa non sembra avere condizionato la sua vocalità sorvegliata e matura”.
(cesaregalla.it)
“C’est au soprano Silvia Frigato qu’échoient les parties vocales. La chanteuse est ici en terrain connu car le répertoire du Seicento (le dix-septième siècle italien) lui est extrêmement familier – même si elle fait régulièrement quelques incursions dans le répertoire du XVIIIe siècle (Le Roi Pasteur ou La Clémence de Titus, très prochainement à Venise et à Florence), ou encore dans le bel canto (Lisa de La Somnambule, Azema dansSemiramide il y a deux mois à la Fenice de Venise). La chanteuse possède un timbre chaleureux et pur. Sa souplesse vocale lui permet d’élégantes vocalises (« Alla guerra d’amore ») et une ligne de chant épousant avec aisance les contours mélodiques libres et déliés des « Lagrime mie » de Barbara Strozzi. Son art du chant lui autorise de belles tenues de souffle ainsi qu’un legato de qualité – ou encore des sauts de registre maîtrisés dans « Udite amanti » (L’Eraclito amoroso, de la même compositrice). Une très grande attention est portée au dramatisme propre à chacune des pièces, et le désespoir de la Vierge (pressentant le destin tragique de Jésus dans la berceuse de Merula), celui de l’amant ou de l’amante délaissé.e, ou encore la paradoxale jouissance de la souffrance amoureuse s’en trouvent ainsi nettement différenciés. Le soin accordé, à des fins expressives, aux respirations et aux coupes au sein même d’un mot (par exemple sur le mot « sos/pir » dans « Udite amanti ») est particulièrement appréciable. Enfin, qualité pour le moins importante dans ce répertoire où chaque pièce est autant musique que poésie, la diction de la soprano est très claire et le texte toujours parfaitement intelligible.”
(Stéphane Lelièvre, Olyrix.com)