"Quoi qu’il en soit, c’est l’unique soprano de la soirée, Ana Maria Labin (dans le rôle d'Aminta), qui triomphe de cette olympique partition : dotée d’un timbre délicieusement sensuel, avec un léger sifflement qui accompagne son émission, la jeune chanteuse est capable du legato le plus crémeux mais également des intervalles les plus fous et des vocalises les plus hardies qui lui permettent, en fin de première partie, de remporter un triomphe avec sa restitution du redoutable « Siam navi all’onde algenti » déjà immortalisé par Cecilia Bartoli. "
(Par Pierre Degott, Olyrix)