"La mezzo-soprano Lea Desandre dans le rôle-titre est extraordinaire, particulièrement lors du troisième acte qu'elle porte presque seule. Son jeu de tragédienne est remarquable de justesse. C'est l'acte disruptif, le moment-clé où, dans sa grande détresse, elle oscille entre la raison et l'aliénation. Lea Desandre ne joue pas Médée, elle est Médée. Elle est cette femme trahie, qui va puiser dans la folie les moyens de faire souffrir pour apaiser ses propres tourments. Elle convoque la mort. Le public, conquis, applaudit sa prestation."

(Mohamed Berkani, France TV Info)

"Magnifique, remarquable de sensibilité et d'intelligence, Lea Desandre réussit à interpréter une Médée humaine, très humaine, et une vraie possédée lorsque son aspect infernal apparaît."

(Radio France)

"Léa Desandre, voix claire et diction impeccable, est une Médée convaincante qui si elle n’a pas de prime abord l’aura classique des tragédienne, en impose par la progression de son personnage qui de femme bafouée se révèle bientôt dans sa fureur, la magicienne de Colchide. La voix opérant une mutation, prenant de l’ampleur jusqu’à atteindre une dimension véritablement tragique à l’acmé du drame. La mise en scène aurait pu l’handicaper mais, tout à son incarnation, excellente actrice et danseuse, elle passe outre et sauve son personnage du ridicule où pouvait l’entraîner le metteur en scène."

(Denis Sanglard, Un Fauteuil Pour l’Orchestre)

"Léa Desandre sta conoscendo una carriera folgorante e sicuramente questa interpretazione di Médée non farà che spingerla ancora più in alto. Conoscevamo le sue doti vocali (la bellezza del timbro, la tecnica sicura, la giustezza dello stile). La scopriamo interprete totale, abitata da un personaggio, che occupa la scena dall’inizio alla fine, mettendosi a nudo e non risparmiandosi nulla: si unisce perfino al corpo di ballo."

(Alessandro Di Profio, Connessi all'Opera)

"Die Bühnen- und Gesangpräsenz der Mezzosopranistin Lea Desandre in der Rolle der Medea ist außergewöhnlich. Sie spielt die Medea nicht, sie ist in diesem Moment Medea. Desandre hat alle Erwartungen übertroffen und wird den immer stärker werdenden rhythmischen Impulsen und einer ständig schneller werdenden Dramaturgie mehr als gerecht. Den dritten Akt stemmt sie praktisch alleine. Sie glänzt nicht nur als Sängerin, sondern auch als Tänzerin. Desandre ist eine ehemalige Schülerin von William Christie und Veronique Gens. In den ersten beiden Akten wirkt sie beinahe zerbrechlich und steigert sich immer mehr zu fast unmöglichen Höchstleistungen."

(Christa Blenk, Kultura Extra)

"Tra gli interpreti, svetta senza dubbio Lea Desandre (Idamante). La dolcezza dell’emissione, l’eleganza del fraseggio, la nobiltà della declamazione farebbero pensare a una cantante di grande esperienza in questa parte: e invece è il suo debutto. L’aderenza al personaggio, anche dal punto di vista teatrale, è perfetta. E che belle le messe di voce in “Non ho colpa”! Forse l’aspetto eroico di Idamante è messo meno in luce dalla vocalità di Desandre: insomma, si sente in Idamante più la tristezza perché il padre lo rifugge o perché Ilia lo accusa piuttosto che l’eroe pronto a sfidare un mostro o a farsi sacrificare per la patria, ma è anche vero che, non eseguendo “No, la morte io non pavento”, abbiamo meno occasioni per osservare questo lato del personaggio (ed è un peccato perché avremmo volentieri ascoltato il mezzosoprano franco-italiano eseguire anche quest’aria!)."

(Federico Capoani, Connessi all'Opera)

"Pour sa prise de rôle, Lea Desandre se montre aussi à l’aise dans l’exercice de la danse (un art qu’elle a longtemps pratiqué) que dans celui de l’éloquence chantée, conférant à son Idamante tout ce qu’il faut de noblesse d’émission, de pureté de ligne et de sensibilité mozartienne dans le phrasé. "

(Pierre Géraudie, Olyrix)

"Lea Desandre et ...., qui signent toutes deux une prise de rôle, sont des mozartiennes idéales. L’Idamante de la première est engagé, la voix est coulée dans un moule homogène, bien projetée, toujours accrochée aux résonateurs supérieurs, ce qui lui permet de passer en toutes circonstances, malgré une puissance contenue."

(Maxime de Brogniez, ForumOpera)

(Frédérique Epin, Olyrix)