"Quant à la partition confiée aux chœurs et à l’orchestre sous la direction de Stefano Montanari, elle voit ses intérêts être servis du mieux possible, dès une ouverture tourbillonnante jusqu’à un finale à l’intensité marquée par une éruption de coups d’archets enflammés, de timbales tonitruantes, et de cuivres retentissants."

(Pierre Géraudie, Classykeo)

"Dans la fosse, enfin, Stefano Montanari ouvre une belle palette de couleurs à la tête de l’Orchestre de la Suisse romande. Son «Roberto Devereux» éclaire sans excès avec justesse chaque étape de ce drame anglais."

(Rocco Zacheo, Tribune de Geneve)

"En fosse, enfin, le très rock’n’roll chef italien Stefano Montanari obtient, de la part d’un superbe Orchestre de la Suisse Romande, un accompagnement magnifique de panache et de vitalité. A la fois nerveuse sur un plan rythmique et engagée au niveau dramatique, sa direction sait pourtant respecter la personnalité des chanteurs qui ne se voient ainsi jamais en danger d’être relégués au second plan."

(Emmanuel Andrieu, Classic News)

"Les chanteurs sont soutenus par une formidable direction d’acteur, ne laissant rien au hasard. Chaque regard, l’éventail délicat des élans amoureux est déplié avec précision et pertinence, faisant honneur au sublime peintre des sentiments qu’est Mozart. De même, dans la fosse, la pâte sonore riche et chaude du Bayerisches Staatsorchester répond comme un seul homme à la baguette subtile du très rock & roll Stefano Montanari. Tout le premier acte adopte des tempi très enlevés où les récitatifs sont exactement tuilés avec les aria, sans temps morts et accompagnés par un clavecin pour le moins créatif. Plus les certitudes vacillent, plus les silences s’élargissent. La poésie affleure toutefois dès le début du spectacle comme dans Soave sia il vento où les nuances de l’orchestre évoquent merveilleusement un cœur qui bat."

(Tania Bracq, ForumOpera.com)

"Proprio per la sua dimensione morale realizzata in partitura attraverso una musica di crescente spiritualità che dalle atmosfere iniziali più “comiche” arriva ad un monumentale respiro sinfonico e corale, l’orchestra è protagonista assoluta e Stefano Montanari, al debutto operistico come nuovo direttore stabile dell’ottima Orchestra del Teatro, ha confermato tutte le sue qualità già messe in evidenza nel Barbiere di Siviglia, titolo inaugurale della scorsa stagione. Delle quattro Ouvertures composte da Beethoven nel lungo travaglio creativo Montanari ha scelto non quella “ufficiale” e meno interessante Leonore n. 4, utilizzata nella versione definitiva del 1814, ma quella più celebre, la Leonore n. 3, scritta per la ripresa del 1806 ed entrata stabilmente nel repertorio concertistico, ma per lungo tempo inserita su impulso di Mahler fra la prima e la seconda scena del secondo atto. E sin da queste prime battute è emersa la limpida concertazione del direttore, pronto a sottolineare in buon equilibrio con il palcoscenico sia la dimensione “mozartiana” e lieve della partitura, che pervade buona parte del primo atto, e sia l’architettura sonora di impronta più vitalistica ed “epica” del secondo atto."

(Eraldo Martucci, OperaClick)