“Andriy Yurkevych fait des merveilles à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Nice. Il interprète l'opéra dans son intégralité, sans coupures. L'œuvre acquiert ainsi une force particulière. Il faut saluer le merveilleux solo de flûte qui accompagne la scène de la folie, ainsi que les solos de harpe. Une grande soirée de belcanto qui déchaîne l'enthousiasme du public."
(Carlo Schreiber, Crescendo Magazine )
“A la baguette, pour diriger la Philharmonie de Nice, Andriy Yurkevych semble dresser une couche musicale, heureuse tantôt (quand Lucia et Edgardo partagent leur passion), tantôt douloureuse (Lucia devient folle). Il ne s’agit pas pour lui d’accompagner mais de créer l’atmosphère propice à l’expression des protagonistes, de dessiner les paysages au milieu desquels ils s’expriment."
(Pierre Barbancey, Cameroun Actuel)
“A la tête d’un excellent Orchestre philharmonique de Nice, le chef ukrainien Andriy Yurkevych offre une direction musicale à la fois idéalement poétique et très engagée dramatiquement, avec des tempi vifs, mais jamais brutaux. Elle est le ciment de la soirée, grâce auquel l’intérêt est sans cesse relancé."
(Emmanuel Andrieu, ConcertoNet)
“La direction du chef Andriy Yurkevych, qui entretient les moments paroxystiques de la partition avec de grands rebonds, installe les silences lourds d’où la musique provient et s’engouffre, sur les limites de la scène et de la fosse, de la raison et de l’hallucination. Mais de cette pesanteur surgit un tissu orchestral qui enveloppe subtilement les parties vocales, de manière sourde ou brillante, moelleuse ou acérée, comme un deuxième voile. Les tempi sont également à la mesure de ces silences, et s’adaptent à la respiration des chanteurs. Même les parties purement instrumentales tiennent compte de la dimension organique de la scène et de ses lents déplacements.Se construit, dans la fosse, un grand catafalque, tapissé de feutre noir (les timbales), au cloutage acéré (les cuivres), également accompagné par des chants de pleureuses (les cordes) qui viennent consoler les vivants. Des moments solistes ou duettistes sont impeccablement exécutés : annonce de la harpe, discussion de la clarinette, prolongement de la flûte, longueur du violoncelle : l’Orchestre Philharmonique de Nice est sonore, raffiné et impliqué."
(Florence Lethurgez, Olyrix)