Léa Desandre - Mezzo-Soprano - I, V
Médée
Opera de Paris
12/04/2024

"La mezzo-soprano Lea Desandre dans le rôle-titre est extraordinaire, particulièrement lors du troisième acte qu'elle porte presque seule. Son jeu de tragédienne est remarquable de justesse. C'est l'acte disruptif, le moment-clé où, dans sa grande détresse, elle oscille entre la raison et l'aliénation. Lea Desandre ne joue pas Médée, elle est Médée. Elle est cette femme trahie, qui va puiser dans la folie les moyens de faire souffrir pour apaiser ses propres tourments. Elle convoque la mort. Le public, conquis, applaudit sa prestation."

(Mohamed Berkani, France TV Info)


"Magnifique, remarquable de sensibilité et d'intelligence, Lea Desandre réussit à interpréter une Médée humaine, très humaine, et une vraie possédée lorsque son aspect infernal apparaît."

(Radio France)


"Léa Desandre, voix claire et diction impeccable, est une Médée convaincante qui si elle n’a pas de prime abord l’aura classique des tragédienne, en impose par la progression de son personnage qui de femme bafouée se révèle bientôt dans sa fureur, la magicienne de Colchide. La voix opérant une mutation, prenant de l’ampleur jusqu’à atteindre une dimension véritablement tragique à l’acmé du drame. La mise en scène aurait pu l’handicaper mais, tout à son incarnation, excellente actrice et danseuse, elle passe outre et sauve son personnage du ridicule où pouvait l’entraîner le metteur en scène."

(Denis Sanglard, Un Fauteuil Pour l’Orchestre)


"Léa Desandre sta conoscendo una carriera folgorante e sicuramente questa interpretazione di Médée non farà che spingerla ancora più in alto. Conoscevamo le sue doti vocali (la bellezza del timbro, la tecnica sicura, la giustezza dello stile). La scopriamo interprete totale, abitata da un personaggio, che occupa la scena dall’inizio alla fine, mettendosi a nudo e non risparmiandosi nulla: si unisce perfino al corpo di ballo."

(Alessandro Di Profio, Connessi all'Opera)

Idomeneo
Grand Théâtre, Genève
04/03/2024

"Tra gli interpreti, svetta senza dubbio Lea Desandre (Idamante). La dolcezza dell’emissione, l’eleganza del fraseggio, la nobiltà della declamazione farebbero pensare a una cantante di grande esperienza in questa parte: e invece è il suo debutto. L’aderenza al personaggio, anche dal punto di vista teatrale, è perfetta. E che belle le messe di voce in “Non ho colpa”! Forse l’aspetto eroico di Idamante è messo meno in luce dalla vocalità di Desandre: insomma, si sente in Idamante più la tristezza perché il padre lo rifugge o perché Ilia lo accusa piuttosto che l’eroe pronto a sfidare un mostro o a farsi sacrificare per la patria, ma è anche vero che, non eseguendo “No, la morte io non pavento”, abbiamo meno occasioni per osservare questo lato del personaggio (ed è un peccato perché avremmo volentieri ascoltato il mezzosoprano franco-italiano eseguire anche quest’aria!)."

(Federico Capoani, Connessi all'Opera)

Idomeneo, re di Creta
Grand Théâtre de Genève
26/02/2024

"Pour sa prise de rôle, Lea Desandre se montre aussi à l’aise dans l’exercice de la danse (un art qu’elle a longtemps pratiqué) que dans celui de l’éloquence chantée, conférant à son Idamante tout ce qu’il faut de noblesse d’émission, de pureté de ligne et de sensibilité mozartienne dans le phrasé. "

(Pierre Géraudie, Olyrix)


"Lea Desandre et ...., qui signent toutes deux une prise de rôle, sont des mozartiennes idéales. L’Idamante de la première est engagé, la voix est coulée dans un moule homogène, bien projetée, toujours accrochée aux résonateurs supérieurs, ce qui lui permet de passer en toutes circonstances, malgré une puissance contenue."

(Maxime de Brogniez, ForumOpera)

Ariodante
Opéra Royale de Versailles
10/10/2023
"Le chef semble couver ses académiciens avec bienveillance, une attention particulière prêtée à la mezzo-soprano Lea Desandre qui tient le rôle titre avec une aisance à couper le souffle (du public !). Si la théâtralité semble quelque peu retenue, sa technique infaillible délivre la virtuosité redoutable des airs avec l’assurance d’une acrobate. Elle préserve l’homogénéité de son timbre même lorsque son désespoir culmine dans une nuance pianissimo dans le fameux "Scherza infida", mais elle remporte surtout l’approbation du public dans son dernier air "Dopo notte", s’autorisant quelques pas de danse avec William Christie, preuve de leur étroite connivence pour le plus grand bonheur de tous. "

(Frédérique Epin, Olyrix)

Le Nozze di Figaro
Salzburg Festival
06/08/2023

"Lea Desandre gave Cherubino a level humanity unheard in this century. Forget her already captivating performance of the role at Opéra Garnier, here things reached new heights. Her approach to love seemed more inexperienced than naïve—more Octavian than Priapic. It is hard not to think that this is the core of attractiveness in the opera. After so long, I understand how Richard Strauss got his Octavian from Mozart’s Narcisetto. After Desandre, most Cherubini of the last 20 years or so seem like caricatures. Musically, Desandre showcased the beauty and elegance of Mozartian lines, even when the phrases were short. “Non son più” had nothing of the asthmatic tone that often stalls singers. And her “Voi che sapete” was a masterclass showing that youthfulness does not necessarily mean childishness; instead of a clumsily horny gamin, we have a character ready to love — his desire is sexual, but not not solely sexual. The Count has his reasons to fear the Countess might have an affair, after all — who would not want her? Desandre, again, sang the variations in the slowest tempi possible, stretching the musical lines as much as possible, and thereby giving the role much scenic momentum."

(João Marcos Copertino, Opera Wire)

Roméo et Juliette,
Opéra Bastille, Paris
18/06/2023

Le page Stéphano a les traits et l’allure androgyne de Lea Desandre, tout à fait convaincante dans cet emploi de jeune garçon espiègle et effronté. Son timbre fruité et sa ligne de chant soignée lui permettent d’offrir une interprétation brillante de son air « Que fais-tu, blanche tourterelle » chaleureusement applaudi."

(Christian Peter, Forum Opera)

Baroque Concert, Richardson Auditorium, Princeton
05/04/2023

“The opera excerpts sung by Desandre were almost concerti in themselves, alternating tutti sections for all players with “solo” passages for Desandre with cello, bass, lute, and keyboard accompaniment. Princeton University Concerts supplied supertitles for the Italian text, and Desandre well conveyed the varied emotions and storylines of the operas. Vivaldi’s operas date from an era when castrati singers were superstars, and composers competed for pyrotechnic vocal show-stoppers. Desandre easily handled the top speed coloratura melodic lines in Vivaldi’s arias, yet just as easily sang with a hollow and aching vocal sound in more somber pieces. As was the custom in Vivaldi’s time, Desandre imaginatively ornamented the da capo repetitions of the arias’ primary sections.”

(Nancy Plum, Town Topics)

"Amadeus"
Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Roma
23/02/2023

“La trentenne italo-francese Lea Desandre è una piacevole sorpresa, per tecnica impeccabile e gusto delicato, potrebbe far parlare di sé."

(Marco Peracchio, OperaClick)

Dido and Aeneas
Madrid, Teatros del Canal
25/01/2023

“Per la seva banda, Lea Desandre va rubricar una actuació magistral amb la reconeguda When I am Laid in Earth, un altre adeu a la vida memorable, mentre que el no menys famós Come away, fellow saylors va sonar delicat i lleuger, però sumptuós.”

(J.A. Mendiola, Arabalears)

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